Reconversion ou promotion par alternance – ProA

Reforme formation professionnelle ProA

Objectifs

La reconversion ou la promotion par alternance (Pro-A) vise à favoriser l’évolution professionnelle et le maintien dans l’emploi des salariés au travers d’un parcours de formation individualisé. Ce parcours alterne enseignements théoriques et activité professionnelle.

La reconversion ou la promotion par alternance associe :

  • des cours théoriques généraux, professionnels et technologiques dispensés par des organismes de formation ou par l’entreprise elle-même si elle dispose d’un service de formation,
  • et des cours pratiques permettant l’acquisition d’un savoir-faire en lien avec les qualifications recherchées par l’entreprise.

Les formations pouvant être suivies dans le cadre de la reconversion ou la promotion par alternance sont les suivantes :

  • Diplôme ou titre à finalité professionnelle enregistré au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP)
  • Certificat de qualification professionnelle (CQP)
  • Qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche.

Public

Pour tout salarié :

  • en contrat de travail à durée indéterminée (CDI)
  • qu’ils soient sportifs ou entraîneurs professionnels, en contrat de travail à durée déterminée (CDD)
  • bénéficiaires d’un contrat unique d’insertion (CUI) à durée indéterminée.

Le salarié ne doit pas avoir atteint un niveau de qualification sanctionné par une certification professionnelle enregistrée au RNCP et correspondant au grade de la licence.

Modalités

Le contrat en alternance est mise en œuvre :

  • soit par l’employeur, dans le cadre du plan de développement des compétences de l’entreprise
  • soit par le salarié.

Le salarié ne doit pas avoir atteint un niveau de qualification sanctionné par une certification professionnelle enregistrée au RNCP et correspondant au grade de la licence.

Le salarié qui souhaite bénéficier d’une reconversion ou promotion par alternance doit en faire la demande à son employeur.

Il est mise en œuvre par avenant au contrat de travail. Tout ou partie des actions pourront se dérouler hors temps de travail.

Réforme de la formation professionnelle, le grand chamboulement

Ce que dit la loi

  • Les OPCA (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés) se regroupent en OPCO (Opérateurs de Compétences). En parallèle, France Compétence va être créée avec pour objectif de s’assurer de la qualité et de la régulation des actions de formation, de gérer les cotisations liées à la formation et leur redistribution.
  • Le CPF est converti d’heures en euros (pour les salariés et les non-salariés)
  • Les listes des formations éligibles CPF disparaissent au profit des formations certifiantes enregistrées dans le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
  • La période de professionnalisation est supprimée.
  • Les actions de formation sont remplacées par « les actions concourant au développement des compétences ».
  • Les organismes de formation devront être certifiés, selon des critères de qualité définis par décret, pour accéder à des fonds publics ou mutualisés.
  • Le congé individuel de formation (CIF) est remplacé par un CPF de transition professionnelle.
  • Le financement des formations est assuré par la mise en place d’une contribution unique pour le développement de la formation professionnelle et de l’apprentissage qui sera collectée par l’URSSAF et gérée par la Caisse des Dépôts et consignation.
  • Une application mobile permettant de gérer le CPF va être créée et sera accessible à tous.

Concrètement, ce qui change

2019

  • Le CPF devient le principal point d’accès aux formations financées. Il est valorisé à 14,28 € de l’heure de formation.
  • Création de France Compétences (fusion de Copanef, Cnefop et FPSPP) qui a pour missions principales :
    • le contrôle de la qualité et du coût des formations
    • la certification des organismes
  • Les 20 OPCA doivent se regrouper en une dizaine d’OPCO.
    (Les OPCA, perçus comme les « financeurs » de la formation voient leurs missions s’orienter vers l’accompagnement, le développement et le financement de l’apprentissage, l’aide aux branches à construire les certifications professionnelles, l’accompagnement des PME à définir leurs besoins et développer leur accès à la formation).
  • La contribution unique devient une taxe de 1,23 % de la masse salariale pour les entreprises de 1 à 10 salariés (0,68 % au titre de l’apprentissage et 0,55 % au titre de la formation professionnelle) et de 1,68 % pour celles de 11 salariés et plus (0,68 % au titre de l’apprentissage et 1 % au titre de la formation).

Mais surtout :

  • Seules les entreprises de moins de 50 salariés pourront bénéficier d’une prise en charge des formations par les OPCA. Pour les entreprises de plus de 50 salariés, elles devront régler directement les formations aux organismes et ne pourront plus prétendre à leur prise en charge.

2020

  • Les OPCA disparaissent, il n’y aura plus que des OPCO, cependant, ils continuent à assurer la collecte et le financement.

2021

  • Les organismes devront être certifiés par France Compétence pour pouvoir prétendre aux formations financées.
  • L’URSSAF collectera à la place des OPCA et les fonds seront gérés par la Caisse des Dépôts et consignation.

Comment s’y adapter ?

Pour les salariés

  • Au 1er janvier 2019, le CPF devient le sésame permettant de se former.
    Il aura une valeur d’au maximum 2 741 € sur son compte formation, s’il est crédité de de son plafond de 120 heures de DIF et de 72 heures CPF.
    Il sera augmenté de 500 € par an jusqu’à un plafond de 5 000 € (ou 800 € par an pour les moins qualifiés jusqu’à un plafond de 8 000 €).
  • Le CPF sera géré par l’application CPF. Cela veut dire qu’il faudra impérativement avoir créé son compte formation, être à l’aise avec le numérique, et savoir trouver la bonne formation.

Pour les entreprises

Vous êtes une entreprise de MOINS de 50 salariés ?

  • Vous allez adorer la nouvelle réforme !
    parce qu’elle vous permet de financer encore plus d’actions de formation (enfin, de formations entrant dans le plan de développement des compétences).

Vous êtes une entreprise de PLUS de 50 salariés ?

  • Aïe ! C’est la fin des formations « éligibles » au plan de formation.
    Concrètement, cela veut dire qu’il va falloir payer directement les formations auprès des organismes en plus de la contribution unique. Et là, ça pique, parce que cela veut dire qu’il va falloir trouver en interne des budgets pour payer les formations. Si cet aspect n’a pas été anticipé et que des budgets supplémentaires n’ont pas été alloués, il y a de fortes chances que peu (voire pas) de formations soient accordées en 2019.

Pour les organismes

C’est la révolution :

  • C’est la fin des formations éligibles au plan de formation financées par les OPCA. Seules les formations CPF peuvent être prises en charge.
  • L’heure de formation CPF passe à 14,28 € alors qu’actuellement une heure de formation est valorisée entre 40 et 50 €.
  • La définition d’une action de formation change et s’ouvre à « une action concourant au développement des compétences ».
    C’est un renversement total de l’approche : il n’est plus question de partir d’un programme figé vers les compétences qu’il développe, mais de partir des compétences à développer pour définir le programme adapté à chacun.

Cela va avoir 2 conséquences majeures :

  • Il va falloir créer de nouvelles offres de formation permettant d’abaisser les coûts afin d’être en phase avec cette nouvelle valeur de l’heure de formation. C’est une excellente opportunité (obligation) pour intégrer le Digital Learning dans ses offres.
  • Il va falloir rendre ses formations certifiantes (RNCP) afin qu’elles puissent être prise en compte par le CPF.
  • Source Digital learning academie du 10 12 2018  

Thematic Formation

Comment utiliser le mind mapping?

Pour illustrer de façon claire et pertinente une idée, rien ne vaut le mind mapping. Ses champs d’application sont quasi infinis :

  • Prendre des notes
  • Réfléchir individuellement ou en groupe
  • Étudier et mémoriser un sujet
  • Planifier des tâches
  • Rechercher une information et la valider en recoupant diverses sources
  • Rendre clair un sujet complexe
  • Faire une présentation dans des domaines variés (lancement de produit, conférence, marketing, etc.)
  • Stimuler la créativité

Si de plus en plus de personnes utilisent le mind mapping c’est parce qu’il a fait ses preuves et que son efficacité n’est plus à prouver.

Le mind mapping en cinq étapes pour le management de vos projets :

  • Première étape : inscrivez le nom de votre projet au centre de votre carte mentale. Si vous pensez à une image qui représente idéalement votre sujet, utilisez-la. Si vous n’en avez pas et que vous préférez une image aux mots, demandez-vous laquelle définit le mieux votre projet. Pour vous aider, cherchez ce que votre projet évoque pour vous.
  • Deuxième étape : pour vous aider à trouver les idées principales, faites un brainstorming en utilisant la technique des questions suivantes. Qui fait quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ? Cette méthode n’est pas nouvelle mais elle a fait ses preuves et elle est toujours d’actualité. Elle vous permettra de n’oublier aucune question inhérente à votre projet.
  • Troisième étape : à partir de votre noyau central, vous allez créer des ramifications, 8 à 10 branches ou lignes qui l’entoureront. Elles vous permettront de noter les idées dominantes qui vous viennent à l’esprit. Soyez concis, utilisez 5 mots au maximum si vous ne pouvez pas avoir recours à une image.
  • Quatrième étape : grâce à l’association d’idées, vous pourrez créer des sous idées ou éventuellement de nouvelles images (ou pourquoi pas des symboles) et procédez jusqu’à ce que vous n’ayez plus d’idée à ajouter. Cette étape est primordiale : elle stimule votre réflexion et étoffe votre mind map. Souvenez-vous qu’une idée en appelle une autre et vous serez étonné de la réactivité de votre cerveau.
  • Cinquième étape : chaque fois que vous le pouvez, utilisez des éléments graphiques qui exprimeront de façon claire et facile à mémoriser la structure de vos pensées. Utiliser des couleurs différentes, varier la taille du texte sont des éléments qui captent le regard et facilitent la compréhension de votre démonstration. Donnez de l’intensité visuelle aux points importants.